12/05/2014

De retour d'Irlande

Et bien me revoilà après une petite semaine de syndrome de la page blanche.
En effet, je ne savais pas comment commencer mon récit.
Je voulais faire quelque chose de purement chronologique, mais j'avais peur de partir dans une narration qui n'en finit plus, comme ce fut le cas l’Écosse.
Je ne peux négliger l'aspect chronologique de nos aventures, mais il sera moins soutenu, dans les billets suivants. N'ayez crainte, j'aurai bien moult petites anecdotes à vous conter.

Allez c'est parti!

Le départ:

Après un aléa du direct qui nous a un peu stressé, nous sommes arrivées princièrement en avance à l'aéroport de Roissy Charles de Gaule, où nous avons retiré sans encombre nos cartes d'embarquement et avons pu accéder à la salle d'attente. Notez qu'il faut aussi enlever ses bretelles quand on passe les portiques à la sécurité. Ça a beaucoup fait rire une vigile, lorsqu'elle a découvert que j'en portais ...Oui j'ai sonné au portique à cause de mes bretelles et ai du me faire palper... Je pense que ces portiques sont capable de détecter un surplus de fer dans le sang des passagers tant ils sont sensibles. Irina quant à elle, a du chausser des sur-chaussures, car les siennes étaient considérées comme trop massives et devaient être scannées.

Le vol s'est déroulé sans encombre à l'exception du décollage et de l'atterrissage où le pilote (c'est le cas de le dire) s'est cru aux commandes d'une formule 1. Personnellement, j'ai le vertige et on ne pas dire que je raffole des sensations de chute libre. Pour sûr, cette descente sur Dublin en pallier restera gravée dans ma mémoire et dans mes intestins.

L'arrivée et le Freedom Ticket :

Après avoir récupérer nos affaires, nous avons cherché à acheter le Freedom Ticket qui nous permettrait d'utiliser les transports en commun et certains bus touristiques gratuitement. Bon, alors chez eux, les bus sont répartis en plusieurs compagnies qui n'ont pas forcément de liens les unes avec les autres. Et il n'y a pas de guichet unique pour se renseigner, il faut trouver le bon. Pour les passes touristiques, c'est la même chose.
Nous avons fait trois guichets successifs avant de trouver celui qui correspondait au Freedom Ticket, tout ça parce que je ne me souvenais plus du nom exact du billet. C'est donc en expliquant aux différentes personnes ce que le billet faisait qu'on a finalement pu obtenir le dit passe. Notez que dans le tas, on a récupéré sans le vouloir les réductions d'un ticket concurrent. Chance!

Nous voilà donc en route pour rejoindre notre hôtel via une des compagnies de navettes de la ville. Délestées de 8,50€ et un ticket rose fuchsia en poche, nous montons dans notre bus navette en direction du quartier de Donnybrook.

Fuchsia je vous dis :-)

Nous avons traversé la moitié de la capitale ainsi.

Dublin est une ville que je ne qualifierai pas de belle. L'architecture anarchique y est pour beaucoup. Il n'y a pas d’homogénéité visuelle. On passe de bâtisses sans originalité à des maisons beaucoup trop originales et au milieu de tout ça, semblant surgir de nulle-part, on y trouve des bâtiment majestueux. Cependant, le charme de Dublin se trouve derrière ces façades mornes ou étranges où l'on y trouve une grande richesse historique et culturelle.

Des temples romains marrons au deuxième étage O_o


Les quartiers à la périphérie du centre-ville, sont plus homogènes en terme d'architecture.
Le nôtre me faisait penser aux corons, mais avec un côté britannique en plus.
Lorsque nous sommes arrivées sur place, le temps n'était pas de la partie, et le quartier semblait tristounet.

Après avoir rencontré un des associés (Éric) de notre hôte et discuté le bout de gras avec lui, nous avons pris place dans notre chambre qui était très conviviale. Notez que mon problème récurrent de H en anglais est revenu au galop. J'ai fait une rechute fulgurante de "hit" à la place de "eat".

La petite promenade du soir :

Le temps pour nous de nous restaurer et de défaire nos bagages, et nous étions à nouveau dehors afin d'explorer le quartier. Prenant une rue au hasard, nous sommes tombées sur une petite rivière, la Dodder. Nous avons pérégriné un moment en suivant son cours, tandis qu'autour de nous les habitations se clairsemaient. Ce mince cours d'eau a gardé un petit côté sauvage très agréable, avec de petites cascades surgissant par endroit.


La route nous obligeait à traverser la rivière, pour cela nous avons emprunté un petit pont, composé d'une simple chape de béton et d'une structure métallique. Il est à noter qu'il était un peu acrobatique de se croiser dessus tant il était étroit. Une chose amusante que nous avons pu découvrir également est que le sol n'était pas droit; et je ne parle pas de la courbure naturelle du tablier. C'était comme si le revêtement ondulait par endroit. Ça ne se voyait bien évidemment pas au premier abord, mais, sous les pas, j'avais la sensation d'être sur un pont de singes. Au terme de notre promenade nous sommes arrivées dans un parc dans lequel nous sommes restées jusqu'à la tombée du jour.

A notre retour nous avons jeter un œil rapide à la météo du lendemain qui s'annonçait fort médiocre. Nous avons décidé d'un commun accord que la journée serait consacrée à des visites.  

Un petit dèj costaud :

Au petit matin, nous avons fait la connaissance de notre hôte Terry. L'accent irlandais s'est démarqué bien plus que pour son associé de la veille. Ce dernier nous avait recommandé de commander les "Benedict's eggs" pour le petit déjeuner. Ce que nous fîmes.

Alors, dire que ça cale son bonhomme est un doux euphémisme. Admirez par vous même cette montagne de calories protéinée! Mais boudiou que c'est bon!


Nous avions en plus de ça notre porridge, nos tartines de pain beurrées, et nos boissons. Autant vous dire que le repas du midi a été sauté sans ciller. Après avoir englouti notre calorifique entrée en matière, nous avons retrouvé Terry pour lui demander s'il pouvait réserver pour nous une soirée avec spectacle de claquettes irlandaises. Billets pré commandés en poche, nous sommes parties pour une longue journée de marche à travers la ville.

TO BE CONTINUED ...

2 commentaires:

Tif' a dit…

Fushiaaaaa, même la couverture derrière en devient fushia ! La vache ! (enfin l'éléphant... rose... XD)

Sympa la rivière ! On ne ce croirait pas au milieu d'une capitale !

Mais boudiou que ça a l'air bon ! En plus j'ai faim là, alors je salive devant mon écran !

TO BE COMMENTED...

;P


thilde a dit…

Bon faut que continue mon récit moi non?
Mais avant ça encore un billet qui n'a rien à voir lol