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27/06/2011

La ligne 13 salvatrice

Si si, vous avez bien lu. Jamais vous ne pensiez me voir écrire ces deux expressions côte à côte.
Et pourtant!! C'est grâce à la ligne 13 que j'ai pu arriver à destination ce matin.

Replaçons le contexte...
Aujourd'hui, je devais participer à une conférence inter-régionale dans les locaux de Microsoft à Issy les Moulineaux. Purée, rien que cette phrase, ça en jette. Bon, de mon point de vue, ça ressemblait plus à un premier pèlerinage en terre sacrée, après notre reconversion forcée à la religion Microsoftienne. Pèlerinage qui s'est légèrement transformé en chemin de croix, ce matin.

La durée de trajet initialement prévue était de 1h25 environ. La durée réelle fut de 2h50. Petite chose amusante : j'avais pris 30 minutes de marge. Heureusement me direz-vous!

** cui cui d'oiseaux bucoliques **
Me voilà fraîchement partie ce matin de chez moi donc, à 7h20 . J'arrive un peu avant la demi à la gare. J'ai le temps de recharger mon passe Navigo. J'entre dans mon train, départ prévu 7h38.
Il part à l'heure. Magnifique songe-je. Le paysage défile. Je m'autorise quelques assoupissements jusqu'à Ermont Eaubonne où le premier signe de la grosse cagade à venir montre le bout de son nez. Cependant, les régulations de flux à cette station sont monnaies courantes. Je n'y ai donc vu que du feu. C'est à partir de la station suivante que le temps d'attente à commencer à augmenter de façon significative, suivant une fonction f(t) = 2t + Δ, où Δ ∈R .... (amis des mathématiques bonsoir :)).

C'est à Gennevilliers que le chauffeur prit enfin la parole. Et c'est avec humour qu'il nous déclara : "Bon il y a un soucis de catener en station de Neuilly - Porte Maillot, c'est parti pour durer. Je vous conseille de faire connaissance avec votre voisin de siège. Vous avez le temps."
Il était 8h48 exactement. Ça faisait donc 1h10 que j'étais dans ce fichu train et je n'étais qu'à un tiers du chemin total.

** violons stridents de psyko **
On respire un grand coup.

** cui cui d'oiseaux bucoliques **
Tout le monde affiche un sourire plus ou moins surjoué. Sur les bons conseils du chauffeur, j’apostrophe ma voisine de siège pour lui demander si elle savait s'il y avait une gare routière où nous nous trouvions. Aucune idée, me répond-elle. Allons vérifier.
Nous descendons du train puis aiguillé par un technicien de surface très sympa, nous sortons de la gare. Il y a effectivement des bus. Chance!
Avec quelques difficultés d'orientation, nous finissons par emprunter un bus qui nous mène jusqu'à, dites le avec moi : LA LIGNE 13!!
Oui voui c'était la seule ligne de métro facilement accessible depuis notre localisation présente. VIVE LA LIGNE 13!!

Station Les Agnettes. Il est 9h10. La rame arrive presque vide. Je savoure le fait de pouvoir m'assoir sur un strapontin. Je sais que se bonheur sera de courte durée, mais rien que le fait de s'asseoir dans la ligne 13 à une heure de pointe est un moment à apprécier pleinement. La station suivante : Gabriel Péri. Ahhh ma bonne vieille Gabriel Péri : Pouf la rame est pleine. Que de souvenirs! Mairie de Clichy puis Porte de Clichy : Pouf la rame est blindée. C'est alors que la chaleur humaine emplit tout l'espace restant. Cette bonne vieille chaleur suffocante.
Brochant : Pouf, on peut encore tasser. La Fourche passe, puis vient Place de Clichy avec son fameux échange de contenu. Toutes ces stations chères à mon cœur...
C'est à St Lazare que ma voisine de siège me quitte pour son périple vers Bercy.

Je quitte la ligne 13 à Miromesnil, contente de m'extraire à la chaleur étouffante de la boite de conserve et laissant derrière moi mes souvenirs nostalgiques, s'il en est ... J'emprunte la ligne 9 qui me mèneras jusqu'à Porte de St Cloud.
C'était pas la meilleure station d'arrivée, j'en conviens, mais c'est la seule pour laquelle je possédais un plan jusqu'à ma destination finale :D
10h10 je franchis enfin les portes de Microsoft.
Quelle belle victoire!

Petite note :
Je pense que vous avez pu constater aujourd'hui une légère hausse de chaleur ^^.
Ce matin, il faisait bon. Petit détail, les locaux de Microsoft sont climatisés.
En sortant ce soir, nous nous sommes pris un différentiel de 15-20°.
Parce que bon au soleil, ça cognait facilement à plus de 40°. Une chaleur bien lourde et sèche à vous faire roussir les sourcils sur la tête XD

Bon allez, je vous quitte. Il parait que ce soir c'est l'orage qui nous guette! Je vais éteindre ma prise multiple :)
Bises à tous

16/03/2009

Pour faire un beau mur, il faut deux couches

C'est bien connu.
Lorsqu'on fait un mur, pour obtenir quelque chose d'uniforme, il faut y passer deux couches.
Pour les problèmes de métro c'est pareil. En revanche, bien qu'il soit plutôt conseillé d'attendre que la peinture sèche avant de passer la seconde, le métropolitain lui n'a pas de temps à perdre. Il y va dard dard.

Ce matin, je pars d'un air dégagé, sans me douter que ... un problème électrique allait rendre le trajet fort désagréable.
Je passerai sur les positions Tétrisèques que chacun d'entre nous prit afin de s'emboîter au mieux et remplir l'espace.
Je note tout de même que la prochaine fois, j'aurai pas de pitié pour les vieux XD.
Le papy qui se fout de moi avec sa femme : "C'est pas la peine de vous tenir, vous n'allez pas tomber."
Moi de rétorquer : "Bah, c'était pour pas vous écraser, mais c'est vous qui voyez."
Bref ...
Je sors de la rame, je rejoins la ligne 2 et j'apprends par la même, qu'il y a un colis suspect à Crimée (station à laquelle je descends).
Une longue plainte très très intérieure s'élève : "Puuuuuuuuuuutain!!!!!!"
Navré pour tant de vulgarité.
Je fais donc le chemin entre Stalingrad et Crimée à pattes, non sans apercevoir le bus 54, qui fait le même trajet que le métro, pris littéralement d'assaut par les voyageurs désespérés.
J'arrive en retard au boulot : non quelle surprise!!! Heureusement, ma chef était juste derrière moi. Au moins, je n'aurai pas à me justifier XD.

La journée fut l'une des moins productives de l'année en cours :D.
Mais globalement, elle fut sympa.

Le soir arrive. Je suis en congés. Bonheur!
Ce que je ne savais pas en revanche, c'est que la deuxième couche se profilait au détour d'un écran jaune ratpien.
Et oui car, l'attaque du voyageur malade était de retour. Prévoyante, j'ai décidé de prolonger mon parcours afin de choper la 13, à une station plus cool que la Place de Clichy. Cette précaution fut d'une inutilité dramatique.
Miromesnil, d'habitude si calme, était prise d'assaut par la foule.

Premier métro, direction Saint Denis : plein à craquer. Certains arrivent à s'insérer, les personnes à quai aident les portes à se refermer, en tassant les gens à l'intérieur, comme des paquets qui dépasseraient d'un cabas. L'ambiance est plutôt détendue, on rigole.

Deuxième métro, direction Asnières : plein à craquer. Je l'envisage. Mouvement de foule. Mon pied est éclaté par la ranger d'un gars. Je retiens un cri primal. Le temps que je reprenne mes esprits, la rame est pleine au delà des mots.
L'ambiance est légèrement affectée par le mouvement de foule précédent, mais les gens aident toujours à la fermeture des portes.

Troisième métro, direction Saint Denis : comme le premier. Une dame derrière moi est complètement hallucinée. On lui explique que c'est normal sur la 13, que c'est fréquent, qu'il faut pas s'inquiéter :D. Faut les initier lol.

Quatrième métro, direction Asnières : il y a un léger mieux, et surtout, je suis très bien placée par rapport à la porte. Je sens que je vais y arriver.

Je force l'entrée, et pas mal de personnes derrière moi, on la même idée. Je suis poussée sans ménagement à l'intérieur où je percute une dame qui râle. A ce moment, je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Je me suis retrouvée en mode Zouk avec un gars. Nos jambes étaient entremêlée, ma main gauche était prisonnière de la sienne, mon corps contre le sien.
Regards gênés croisés, sourires crispés ...
Les lumières du plafond ne m'ont jamais paru aussi intéressantes à regarder que ce soir. Nous avons passé l'intervalle d'une station dans cette position grotesque.
Le reste du trajet fut plus banal, et ce n'était pas pour me déplaire :D.

Faîtes moi penser à faire un sacrifice animal aux forces démoniaques lignes treiziennes.
Demain, je veux pas une couille, pas une tuile, rien!!!!! Je veux prendre mon train pour Toulouse sereinement SVP!!

04/03/2009

Il faut garder la ligne

Woooo, vous sentez le pouvoir du jeu de mot couler en vous.
C'est bon signe. Et comme vous l'aurez sûrement deviné, je vais parler ... de la ligne 13!!!!
Bigre!
Bon, ce n'est pas pour un coup de gueule, il me faut un peu plus de matériel et de nerfs piqués au vif pour vous pondre un truc de qualité, mais le petit impondérable de ce matin était fort amusant, en tout cas, ça m'a fait rire un peu.
Faut bien que ça arrive parfois.

Alors, non, il n'y avait pas de problème particulier. Mon retard sur cette ligne est estimé à 5 minutes ce matin, ce qui reste dans le delta de temps acceptable, passé en mode carcasse. Et c'est justement ce mode qui m'a amusé l'espace de quelques secondes.

Gabriel Péri, un matin comme un autre :
Le métro arrive, je m'engouffre avec le peuple du quai et j'atteins les portes opposées dans mon wagon. Tout va bien. J'extirpe mon lecteur mp3 de ma poche afin de me passer un peu de zic. Il n'y a pas encore trop de monde donc je peux manœuvrer aisément. Fouillant dans mon lecteur à la recherche d'une playlist à la fois longue et décontractante, je ne vois pas le temps passer, et nous voilà déjà arrivés à Mairie de Clichy. C'est alors qu'un phénomène, pouvant être qualifié d'aspiration par le vide, s'est produit.
En effet, il est plutôt rare que les gens descendent en masse à cette station. Et pourtant, un gros groupe sur ma gauche descend, libérant une place considérable. C'est alors que ne pouvant évaluer la masse de personnes à quai, car je me trouve derrière une personne largement plus grande que moi et que je suis concentrée sur ma tâche, je subis de plein fouet un écrasement facial.
Apparemment, il y avait BEAUCOUP de personnes désireuses de faire partie du voyage. L'espace précédemment libéré s'est retrouvé assailli par la foule. Le grand derrière qui je me trouvais a été littéralement propulsé vers le fond mais entre les portes et lui, il y avait moi!
Je me suis retrouvée décalquée contre la porte, le lecteur mp3 à 2 millimètres de mes lunettes, et un vieux réflexe m'a fait appuyer sur play. J'ai pouffé de surprise, puis j'ai ri muettement car ma position était parfaitement ridicule et que je ne pouvais pas en changer.
A la station suivante, j'ai pu effectuer une rotation de 90° sur la droite, me permettant ainsi de ne plus me ruiner le dos sur la poignée de la porte. Mais hélas, je n'avais plus assez d'espace pour manipuler mon lecteur mp3.
C'est ainsi que je me suis retrouvée à écouter une playlist de 5 chansons en boucle pendant le trajet. Bon, une chance pour moi, elle n'a eu le temps de passer que 2 fois. XD

Ahhhh les petites joies simples de la ligne 13 .... :)

28/01/2009

Ne rien jeter sur les voies svp ...

surtout pas des gens ...
Ce soir sur la ligne 13, nous sommes passés à un pouillème du carnage.

Je n'ai rien vu sauf la fin, vue que je me suis mangé un mouvement de foule du à deux gars qui se frittaient.
Je n'ai pas très bien compris ce qu'il se passait jusqu'à ce que je discerne "enfant tombé sur les voies".
J'ai reconstitué ce qui s'est passé en sortant du métro, car je me trouvais derrière une femme qui avait tout vu (elle était juste à côté) et qui téléphonait à quelqu'un pour se décharger du stresse.

[retour dans le passé]
J'étais au téléphone avec ma mère. J'avançais progressivement sur le quai. Soudain une femme me tombe presque dessus. Elle s'excuse en me souriant et évite un coup provenant d'un jeune homme qui reculait sous les assauts d'un autre. Je lui fais un sourire entendu, tandis que pour ma part, j'évite une autre personne qui est, elle même, poussée. Je sens le mouvement de foule se propager, fort heureusement le quai n'est pas "trop" chargé. Le train en provenance d'Asnières était en train d'entrer en station (pas très vite). Il freine brutalement. Les petits bonshommes en orange séparent les bagarreurs tandis que plusieurs personnes s'avancent sur le bord du quai.
Réflexe : "ne surtout pas regarder, le métro est loin (enfin à 4 mètres de l'attroupement, à vue de nez), mais ne surtout pas regarder ... on ne sait jamais."
Je continue d'avancer, les bonshommes en orange se frayent un chemin sur le devant, et, c'est à ce moment que je remarque une madame en orange qui appelle sur le téléphone d'urgence. J'entends : "enfant tombé sur les voies".
Je regarde le chauffeur du métro, qui de loin, a l'air plus inquiet qu'autre chose. Finalement, je jette un œil sur les voies. Je ne vois rien. Je ne comprends pas, mais bon ça me va très bien comme situation lol.
Quelques minutes plus tard, la foule se dissout, le train entre en gare avec lenteur. Nous pénétrons dans l'habitacle et en avant Guingamp!

En sortant à mon arrêt, j'entends la fameuse dame au téléphone raconter ce qui s'est passé.

[retour dans le passé reconstitué]
L'un des deux jeunes que j'ai vu se battre est à l'origine du problème.
L'un deux donc a donné un coup de poing à une autre personne. Le coup devait être assez violent, car le réceptionneur en est tombé sur les voies.
Le courant a donc été coupé automatiquement, mais un train, ça ne s'arrête pas sur 2 mètres. C'est donc en pilant que le métro n'a pas fini sa course. Quand je suis arrivée, le jeune homme avait été remonté mais ses lunettes restaient sur la voie.
Le combat qui avait lieu sur le quai : s'était un autre voyageur qui s'en prenait à l'agresseur. Les choses ont été rapidement maîtrisées par les agents qui les ont séparé et qui ont réceptionné "le boxer". Il semblait bien liquide à ce moment là. Faut dire que faire tomber quelqu'un sur les voies, ça doit calmer sérieux.
La mission qui se déroulait alors était la récupération des lunettes du voyageur cogné.

Nous avons évité le célèbre : "accident grave de personne" et j'en suis bien aise. Je n'ai aucune envie d'assister à ça!

20/12/2008

Le trafic est pertubé !

Je sais que ça ne vous manquait pas, mais une fois n'est pas coutume la ligne 13 fera s'agiter mes doigts sur le clavier ce soir.
Cette semaine était sous le signe de la merde générale au niveau des trains de banlieue puisque que la grève a encore frappé. Ma mère ou Tif pourra aisément vous raconter le calvaire.
De mon côté, la ligne 13 ne nous a pas épargné. Tous les jours, un problème matin et soir (ça ressemble un peu à une ordonnance) SAUF lundi matin et ce soir même (plein mais cool -- il était 23h30 ...). Quelle joie !!!

Instant de vocabulaire :
"Pardon... excusez moi ..." signifie en général qu'on souhaite que vous vous décaliez afin de laisser passer.
Sur la ligne 13 "Pardon... excusez moi ..." signifie "Attention, je vais sortir, si vous pouvez vous pousser tant mieux, sinon je m'excuse à l'avance parce que je vais VOUS déplacer de force."
Fin de l'interlude.

Les phrases "Suite à différents incidents techniques le trafic est considérablement perturbé ..."
"Suite à des manifestations ...." , "Suite à un voyageur malade à la station ...", "Suite à un accident grave de personne ... ", "Pour régulation, nous allons stationner quelques minutes, veuillez patienter..." on n'en peut plus.

Le pire dans tout ça, c'est qu'on se résigne. Parce qu'on peut pas vraiment faire autrement ... parce que tant pis ... parce qu'on se dit qu'au final, ce n'est qu'un petit moment dur à passer. Parce qu'il faut bien aller au boulot ...
Hier, je me suis exclamée : "Ah tiens, y avait un problème?" Je venais de sortir de ma ligne favorite et j'étais à mi-chemin en direction de la ligne 2 quand le haut-parleur nous annonce que "suite à des problèmes techniques, le trafic est perturbé sur la ligne 13". Les 7 minutes de retard du à je ne sais quoi, vu qu'il n'y avait pas d'annonce dans la rame, je pensais que c'était normal!!
Ça m'a sauté à la face. Tout va bien, c'est normal ...
Ce matin rebelotte ... presque 10 minutes et une fois arrivée sur la 2 : "Ah bah tiens y avais un soucis réel!"

On finit par plus ou moins accepter. Je vous jure que c'est parfois effrayant le silence qui règne dans la rame lorsqu'elle est blindée. Résigné, concentré sur sa propre carne, patient, on attend. Parfois certains ont le courage de faire de l'humour, ce qui égaille le trajet (1). Parfois ça pète, mais en tout cas sur la proportion de mes déplacements c'est plutôt marginal.
Alors oui, j'arrive de mauvaise humeur, parce que résigné, on ne l'est jamais tout à fait et que ce genre de chose ça énerve forcément. Enfin, en général, je retrouve rapidement ma bonne humeur, parce que je vais pas me laisser emmerder par les transports, non mais!

Quoiqu'il en soit, j'ai beau décrire : dire que je suis collée contre une vitre, bloquée entre deux personnes et patati et patata ... j'ai l'impression que je ne décris jamais assez bien à quoi ça ressemble aux heures de pointe. J'ai donc fait un petit tour sur le net pour dégoter deux reportages qui vous donneront l'aperçu ... Les reportages sont d'ailleurs d'une justesse redoutable dans le propos. Admirez la presque langue de bois sur la fin du premier lol!!

Ce que vous allez voir dans les vidéos, c'est 95% des matins comme ça et il n'y a pas forcément de problèmes ... C'est le cas normal ...



Vous pouvez voir ma sortie de métro au début de cette vidéo lol.
Et c'est trop vrai, y a personne dehors et dedans c'est la folie. Je ne le prends biensûr pas à cette heure mais le résultat est le même ... en pire XD




Bon allez 13 bises pour ce soir, il est temps que j'aille au dodo :)


(1) Petites anecdotes pour rendre plus joyeux ce post un peu grisâtre lol

La haie d'honneur : Un peu avant l'entrée en station de Porte de Clichy, une dame , qui était au niveau des carrés de 4 sièges, s'exclame : "Haie d'honneur pour une femme enceinte qui désire descendre s'il vous plaît!! En plus, ça va vous faire gagner deux places!!"
Soudain quelqu'un déclare d'un bloc : "Putain, elle doit être grosse !! Deux places??" Cri du cœur. Fou-rire généralisé dans la rame.
Merci madame la femme enceinte :)

04/12/2008

Quand il y en a trop ...

Y en a trop ...

Ça fait plusieurs fois que la ligne 13 joue dangereusement avec mes nerfs. Et deux fois qu'elle gagne. Aux prochaines fois, je ne garantis pas de pouvoir me maîtriser. Ceux qui m'ont déjà vu ou côtoyé en mode adrénaline "on" savent de quoi je parle. Il faut très vite que je trouve un moyen de faire retomber la pression avant d'esquinter quelqu'un. En général, la méthode est très radicale et douloureuse.
Ce soir il y avait trop de monde sur le quai pour que je puisse employer la méthode forte, j'ai donc opté, dans la mesure où je pensais encore un peu, pour la marche.
Je me suis donc tapée 4,8km (dixit mister google map) de marche dans la fraicheur nocturne pour me calmer. Ce fut pour mon plus grand plaisir très efficace.

Il était 19h12 exactement quand l'impossibilité de monter dans ma rame favorite alliée à la foule ambiante et à la vision de carcasses humaines entassées les unes aux autres dans simulacre de chambre froide ont finalement eu raison de moi à Place de Clichy. J'ai rebroussé chemin en joueant des coudes pour sortir de la marée humaine qui innondait le quai et je suis sortie à l'air libre.
Il était environ 20h10 quand j'ai franchi la porte de mon immeuble. Hmm environ 5km/h, c'est une moyenne raisonnable, compte tenu du parcours. Je suis plutôt fière.
Mais dans l'absolu, je préfèrerai tout de même pouvoir garder mon sang froid et voyager tranquillement.

We're human beings ...

Sur ce les amis bonne nuit et beaux rêves.

24/09/2008

Patience et longueur de temps font ...

... plus que force ni que rage.

Je vous l'avais promis, la chronique ligne treizienne va être alimentée.
J'ai déjà pu remarqué depuis mon retour jeudi dernier que l'augmentation de fréquentation annuelle avait frappé, le tout renforcé par l'ouverture des deux nouvelles stations.
Je ne disais rien car, mis à part un confort très approximatif, rien de semblait justifier quelques remarques acerbes de ma part.
Mais là comme vous vous en doutez, un élément a fait pencher la balance.
Mais quel est-il vous demandez vous?
Si cette raison m'avait fait perdre 15 minutes sur mon trajet la dernière fois, elle a frappé plus fort cette fois-ci : je veux bien entendu parler de l'attaque du voyageur malade.
Arrivée 8h25 sur le quai de Gabriel Péri ... arrivée 9h10 environ sur le quai de Place de Clichy.
Wouaaa voilà un bel espace temps. Un différentiel de presque 35 minutes dans la tronche.
Faudra qu'on m'explique quand même comment ça se passe quand il y a un voyageur malade pour foutre un merdier pareil et surtout aussi long.

En tout cas, il a failli y avoir d'autres voyageurs malades rien que dans ma rame à cause des conditions de transport.
Un vieil monsieur qui montait à Gabriel Péri avait besoin de rejoindre un siège car il souffrait énormément du dos. J'ai bien cru qu'il allait tourné de l'œil pendant la manœuvre.
Un peu plus loin sur ma droite, y'avait un jeune homme qui luttait contre une claustrophobie grimpante. Il perdait des litres d'eau le pauvre. Je me souviens aussi de la jeune femme à ma droite qui à "La fourche" n'en pouvait plus. Elle s'est mise à gigoter dans tous les sens.

Pour ma part, j'ai passé le trajet à l'abri relatif de la pression de la foule, c'est à dire j'avais une dame encastrée dans mes bras mais comparé à d'autre c'était le rêve. Nous avons d'ailleurs plaisanté un petit moment ensemble ^^. En revanche pour ma hanche, ce fut une autre paire de manche.
Nous avions le droit à la magnifique rame rénovée supra inutile en cas d'abondance et ses merveilleux strapontins de compétition qui servent encore moins dans ce même cas. Si vous faites pas 1m80, pas la peine de se placer là, car votre fessier ne pourra jamais arriver au dessus du dossier de 15 centimètres d'épaisseur. Sauf si vous arrivez à tenir en équilibre sur la pointe des pieds pendant 35 minutes. A vous de voir ...
Bon n'ayant pas vraiment le choix, c'est la place qui m'a été attribuée par le mouvement. Je ne fais pas 1m80 et quant à rester sur la pointe des pieds, on oublie. Ne pouvant plus longtemps rester dos au strapontin pour des raisons évidentes de courbes d' échine, j'ai opté pour un plaquage contre le micro mur qui se trouve à côté de la porte (celle qui est du côté des rails bien entendu) et une position perpendiculaire à ce fameux strapontin. J'avais la tête dans le haut-parleur NON encastré. Quant ma hanche droite, elle appuyait fortement sur ce même strapontin de merde. Bon je m'emporte là XD
Bref, ce fut un trajet fort désagréable saupoudré du formidable sentiment d'être traité avec moins d'égard que du bétail.

Je suis donc arrivée à 9h30, comme une furie car j'étais très énervée.
Je sens que mon vélo va être mon ami dans bien des situations ...

Allez à bientôt pour des nouvelles chroniques.
Bises

20/09/2008

la ligne 13 le retour

Cela faisait un bon moment que je n'avais guère parlé de ma ligne favorite. Et pour cause ... Je rentre tout juste de vacances. Enfin! Je n'étais pas spécialement partie non plus mais globalement j'avais évité les transports en commun. Quelle ne fut donc pas ma joie lorsque j'ai retrouvé la douce moiteur des matins lignes treiziens.
Il n'y a pas eu d'expérience réellement marquantes mais aux vues de la tournure que ça prend, je pense que très bientôt vous pourrez profiter d'une chronique détaillée.
Je m'en vais donc de ce pas vous narrer la "tournure".

Ce jeudi donc pour mon retour, la ligne 13 m'a accueilli à bras ouvert. Et en cadeau, elle m'a offert ,ainsi qu'à toute personne se trouvant hélas à ce moment là dans une rame quelconque sur l'ensemble du circuit, l'attaque du voyageur malade dans la tronche.
Le chauffeur semblait à la limite d'ouvrir le gaz (s'il y avait eu une gazinière dans son compartiment) à chaque fois qu'il nous annonçait qu'hélas nous devions prendre notre mal en patience. C'est à dire à chaque station. Nous avons donc accumulé comme ça un joli retard de quinze minutes environ. Biensûr, l'effet boule de neige n'a pas été en reste. Le score final fut de 25 min de plus que l'horaire prévu. Ça fait toujours bien d'arriver au boulot avec un bon retard des maisons pour son retour de vacances.
N'empêche, j'ai beaucoup ri avec la dame qui était à ma droite. J'étais de bonne humeur. Forcément, je revenais de congés. Durera-ce?

Sinon, j'ai également pu tester, le départ à un horaire en moyenne antérieur à mes départs habituels. J'ai donc pu constater que le matin peut importe l'heure à laquelle, je pars, la masse de voyageurs est approximativement la même. Peut être un soupçon moins compacte.
En revanche, le soir ... Moi qui avait devait me rendre chez l'opticien assez tôt, je me suis fait violence.
Je suis arrivée comme une fleur PRES du quai de Place de Clichy et j'ai bien cru que je n'allais pas pouvoir monter dans la rame. Il y avait en effet, une foule compacte qui s'étendait jusque dans le couloir. Un mouvement de masse a débloqué un passage et je suis arrivée devant la porte où j'ai eu à peu près deux secondes pour décider si je montais ou pas dans le métro.
Ne voulant pas perdre de temps, j'ai opté pour le tassage de gens et le transport face collée contre la vitre pour deux stations.

Ce petit retour dans les transports parisiens me parait de bonne augure :D

Allez, bises à tous

21/06/2008

Tribulations métropolitaines

Chers amis, cela fait bien longtemps maintenant que je ne vous ai pas parlé de ma ligne favorite.
Mais quand il n'y en a plus, il y en a encore, c'est bien connu.

Pour les petites nouvelles et pour ceux qui n'étaient pas au courant, la ligne 13 s'est agrandie de 2 nouvelles stations sur la branche d'Asnières Gennevilliers. La population touchée par ce prolongement est très contente. C'est sur que maintenant toutes les personnes du nord d'Asnières et du sud de Gennevilliers vont pouvoir aller sur Paris avec beaucoup plus de facilité. Cela va également dynamiser le quartier qui a d'ailleurs subit un lifting complet. C'est plutôt joli :P

Le seul problème qui est hélas bien connu, c'est que la ligne 13 est complètement saturée. Si des moyens ne sont pas rapidement mis en place pour la désengorger, cela va devenir parfaitement invivable.

Il faut savoir qu'il y a eu une inauguration et attention, ils n'avaient pas fait les choses à moitié.
Je vous laisse admirer par vous même. C'est par là.

Bref pour en revenir à ma chère ligne, hier, je l'ai empruntée 5 fois. Oui oui les amis 5 fois :P

Alors autant ces derniers jours, la ligne 13 semblait jouir d'un état de grâce la préservant des millésimes Guiness Recordiens, autant aujourd'hui ce fut une très bonne cuvée.
Je ne dis pas qu'elle était pas chargée les jours précédents, mais elle l'était sans plus ... pas plus qu'ailleurs quoi : donc environ 30 cm d'espace entre chaque personne. Normal en bref.

Hier matin, après diverse péripéties, je pars un peu en retard mais rien de bien méchant. J'arrive sur le quai de Gabriel Péri et là je me dis en mon fort intérieur : on va en chier.
En effet, le quai n'est pas bondé, non certes pas, mais il y a quand même du peuple.
Rappelez vous, nous ne sommes plus terminus :P
Le métro arrive ... il y a déjà beaucoup de monde debout. Hmm hmm
Nous montons et déjà les effets de la proximité se font ressentir. J'ai oublié de préciser que je suis accompagnée de ma guitare, donc les marges de manœuvres sont plutôt réduites.
Le train repars. Station suivante : Mairie de Clichy. La foule s'engouffre dans la rame. Et pouf par magie, le train est à capacité.

Voici donc la position que j'ai tenu pendant les 10 minutes qui me séparaient de mon arrêt. Heureusement, c'est pas très long. Mais je peux vous assurer que dans ces cas là, le temps paraît excessivement plus long.
Je suis accrochée par la main droite à une barre mais je ne la vois pas (ma main, pas la barre lol). Ma main gauche retient et protège le haut de mon manche de guitare dont j'ai coincé l'étui entre mes jambes pour faire un gain de place.
Mon œil droit est caché par un bras qui vient d'un monsieur légèrement sur ma droite et derrière moi. Un autre homme est collé contre mon côté droit, son bras recouvre quasiment le mien en entier. Donc bon grosso modo, je vois mon épaule et mon bras disparait dans la jungle. Dans mon dos, il y a une dame avec un sac qui lui permet d'avoir 30 centimètres de jeu pour respirer convenablement. A ma gauche, il y a un grand gars dont le bras me passe au dessus de ma tête et une dame plus petite qui s'encastre parfaitement entre deux personnes et dont le bras jaillit pour agripper la barre sur laquelle tout le monde essaye de se retenir car hélas nous ne sommes pas encore assez nombreux pour tenir debout par simple compression. Mais ça ne saurai tarder, je vous rassure.

Sur toutes les stations suivantes, le chauffeur a eu du mal à refermer les portes. Je passerai donc sur l'éternel : "veuillez ne pas gêner la fermeture des portes."

Passons directement à Brochant qui est le deuxième point noir de cette branche de métro et rappelons que nous sommes déjà à capacité.
Par un grand miracle que je ne saurai vous expliquer, tous les gens sur le quai arrivent à monter. Bon il y a bien quelques descentes, mais globalement le score monte.

Faisons une pose vocabulaire :
[ouvrons la parenthèse]
Le taux de remplissage d'un métro est dit convenable quand il ne dépasse pas 4 personnes au mètre carré. C'est la norme. Donc une rame de métro est remplie à 100% quand nous atteignons cette limite. Je vous laisse faire un petit travail d'imagination pour vous représenter 4 personnes réunies sur un joli mètre carré de sol plastifié de métro. Et je vous laisse maintenant fustiger les personnes X qui ont pondu une telle norme.

Quand je parle de "train à capacité", c'est très subjectif et cela ne suit pas à la règle précédemment citée bien entendu. Un "train à capacité" a déjà dépassé le taux de remplissage de 100%.
Ce dépassement se formalise quand l'idée fugace d'être un morceau de viande dans un papier d'emballage trop serré vous traverse l'esprit.
Voici un indice moins personnel que votre esprit végétatif aura tôt fait d'analyser pour savoir quand le dépassement à lieu. C'est très simple ...
Le dépassement est caractérisé par des sons étouffés ressemblant à des gémissements. Ahh mais suis-je bête ... ce sont des gémissements. Ce sont des "hmm" implorants qui ne peuvent être retenus plus longtemps parce qu'être écrasé entre plusieurs personnes ça n'est pas agréable et c'est suffocant, mais quand la pression augmente, et bien, ça fait mal.
[fermons la parenthèse]

Or donc, présentement nous sommes dans cet état. Quelques soupirs, quelques gémissements, quelques "désolé" et quelques "c'est pas grave" ponctuent l'attente très silencieuse.

De mon côté, je m'en sors bien grâce à la dame derrière moi qui, avec son sac, me permet d'avoir un peu d'espace dans le dos. Je ne peux plus bouger mon bras gauche sans faire mal à quelqu'un. Je ne peux pas retirer mon bras de la barre parce qu'après je ne saurai plus où le mettre vu qu'il m'est impossible de le ramener le long de mon corps. Je peux tourner la tête que de 30 degrés sur la gauche, car un autre bras à fait son apparition. Je ne peux plus bouger mes pieds et je ne suis plus tout à fait droite. Je m'appuie donc lamentablement sur le bras qui camoufle mon œil droit et le monsieur qui me jouxte.
La dame toujours encastrée a migré un peu plus loin car elle a été poussée par la masse. Elle semble avoir une fuite au nez (^^) ce qui est toujours très délicat dans ce genre de situation, vous en conviendrez. Une personne qui a encore un bras valide et un accès à une poche ou un sac quelconque lui glisse un mouchoir dans la main.
- "Tenez"
- "Ah merci!!"
Elle colmate la fuite en attendant un mouchage express quand elle en aura l'occasion.

Un monsieur en face de moi est écrasé sur la barre, il nous écrase également les mains mais il ne peut rien y faire. Il souffle à chaque mouvement un peu trop brusque du métro, ce qui n'a rien d'étonnant car nos articulations de mains lui rentrent dans les côtes à chaque accoup.

Nous passons "La Fourche" où quelques échanges sommaires de contenus ont lieu et nous arrivons doucement à "Place de Clichy" où nous n'avons rien à envier aux marrées d'équinoxe.
Je lâche la barre et tente de replier le bras pour dégager ma guitare. Le bras qui me bloquait la vue relâche sa prise également. Je peux à nouveau tourner la tête. J'en profite donc pour faire un état des lieux et essayer de déterminer qui va descendre, bien que je sache que 80% de la rame va se vider. J'abandonne rapidement l'idée de pivoter pour contourner la barre, car je n'arrive pas à bouger mes pieds de plus de 5 cm.
Finalement le métro s'arrête, les "excusez-moi, je descends", les "pardon" fusent. Les personnes sur le quai forment un goulot d'étranglement et ont la mine soucieuse. Car c'est un concours de vitesse. Et le but c'est que tout le monde gagne : ceux qui sont dedans, comme ceux qui sont dehors, mais rien n'est moins sur.
J'ai d'ailleurs bien cru que je n'arriverai pas à descendre, j'ai même jeté un coup d'œil désespéré au plan de la ligne pour voir où je pourrai faire le changement le plus rapide. Mais finalement, un mouvement inattendu du monsieur qui me bloquait sur la droite m'a permis de me glisser vers la sortie et le mouvement de foule a fait le reste.

Alors que je m'engageai dans l'escalier, j'ai eu une petite pensée pour les 20% qui sont restés dans la rame et qui on eu entre 15 et 20 secondes pour respirer un grand coup, se détendre, bouger un peu et essayer de trouver la prochaine position optimale pour le chargement en cours.
Car la rame se remplit a nouveau dans les même proportions.
Je me dépêche d'atteindre la ligne 2, dans laquelle je trouve une place assise ...

Mes quatre autres trajets sur la ligne cette même journée furent beaucoup plus agréable fort heureusement. Bien qu'à mon avis si j'avais pu continuer mon trajet sur mon départ de 19h dans le sens Asnières-Paris, je pense que j'aurai eu une surprise se rapprochant dangereusement de ce que j'avais eu le matin.

C'est sur ces bonnes paroles que vous vous laisse.
Je pense que vous m'entendrez encore parler de la ligne 13 c'est certain ^^

Bises à tous.

02/04/2008

Il était une fois ... la symbiose

Aujourd'hui, je vais vous présenter la vie merveilleuse de deux espèces qui ont su partager leur capacités spécifiques qui faisaient défaut à l'autre afin de surmonter des problèmes liées à leur survie ou à leur vie tout simplement.
Sans plus attendre, je vais commencer ma chronique...

** musique bucolique **

Avec ses lignes disgracieuses, sa forme tubulaire, ses couleurs délavées et parfois quelques tatouages peints sur ses flans, la bête à de quoi faire peur. Atteignant parfois l'incroyable vitesse de 50 km/h (et oui elle n'est pas encore dopée, mais ça viendra ...), elle a pour habitude de pousser des cris plaintifs et aigus lorsque ces griffes épousent avec violence la voie qui la conduit.
Cet étrange animal est aveugle et parcourt sans relâche des kilomètres de galeries creusées par un étrange symbiote bipède qu'elle avale et recrache en quantité à raison de plusieurs centaines de milliers par jour. Ces deux espèces semblent jouer d'une symbiose quasi-parfaite : l'un fournit la nourriture au ver (c'est comme cela que nous les nommerons) qui se nourrit par transfert de charges électriques, soit par le sol soit par un appendice dorsal. Les vers équipés de cet appendice ont des formes et des couleurs différentes et sont bien plus rapides. L'un d'eux a même été flashé à plus de 300km/h. Le ver quant à lui, se charge du déplacement à grande vitesse de ces étranges compagnons qui ont d'énormes besoin de bouger et dont la vélocité naturelle est fortement réduite.
Le ver transporte donc dans sa carapace la masse grouillante des symbiotes d'un bout à l'autre de ces tunnels ne réclamant qu'un peu de soin et de nourriture en contrepartie. Car il faut bien l'avouer, la vie du ver n'est vouée qu'à cela: manger.

En lui même, l'animal n'est pas dangereux; il est placide et ne veut aucun mal aux petits bipèdes. Mais il arrive parfois que l'un d'eux se fasse tuer en tombant sur la trajectoire de ces pachydermes pépères. Et même pour les plus lents, il lui est très difficile de s'arrêter sur les courtes distances et le corps des petits symbiotes, bien que résistant aux chocs, ne peut supporter une collision faciale à pleine vitesse voire un passage dans les pattes de l'animal. Il est en effet, quasiment systématiquement, démembré, réduit en bouilli, découpé ou aplati.

La nourriture qui est véhiculée aussi est très dangereuse pour ces petits êtres, mais ils ont le savoir nécessaire pour la transporter sans danger et la distribuer aux vers. Ils ont mis aussi des systèmes ingénieux qui permettent de couper toute alimentation en cas de problèmes. Les pachydermes passent alors automatiquement dans une sorte de comas qui leur permettent de conserver un minimum d'énergie pour leur survie et celle de leurs compagnons bloqués dans leur carapace. En effet, si les vers n'ont aucun besoin d'oxygène pour vivre, pour les petits bipèdes en revanche c'est une question de vie ou de mort.

La carapace de l'animal géant offre un large habitacle rempli d'air permettant aux symbiotes d'évoluer sans problème à l'intérieur. Une partie de l'énergie absorbée par le ver est transformée en lumière (car les petits bipèdes sont très inquiets dans le noir) et sert au renouvèlement de l'air et à maintenir une température agréable. Parfois des petites portions de carapace sont escamotables pour permettre de créer des ouvertures et de renouveler l'air manuellement. En effet, les vers de moyenne taille voyageant souvent à l'air libre à une vitesse moyenne de 80 km/h n'ont pas su réellement évoluer et offrir ce petit plus qui permet de maintenir correctement la température ambiante, ce qui fait que certains symbiotes font des malaises par fortes chaleurs ou tombent malade en hivers.

Les voies creusées par les symbiotes à l'intention du ver ne sont pas éternelles, ni comme l'animal d'ailleurs qui bien souvent fatigue. Des éléments se cassent ou ne fonctionnent plus et alors la chaine magnifique qui faisait que le couple ver-symbiote était si parfaite se brise et tout est bloqué...

** son de disque rayé **

Bon vous l'aurez compris, je parle bien évidemment du métro et de la ligne 13 plus particulièrement et de nous, pauvres fous d'humains, qui l'empruntons...

** Le décor change - genre Journal Télévisé *

Bonsoir chers internautes et bienvenue à la chronique malheureusement trop chronique (justement) de la fabuleuse ligne 13.
Ce matin donc, comme bien souvent, un incident technique a pourri la vie à plusieurs centaines de voyageurs de la ligne précédemment nommée.
Après une arrivée plutôt à l'heure aujourd'hui à sa bouche de métro favorite, la jeune Mathilde remarque, non sans un froncement de sourcil, qu'une masse infâme de personnes s'est agglutinée sur le quai. L'affichage qui annonçait un trafic perturbé sur la ligne allait prendre toute sa signification. Elle descend gonfler les rangs de cette foule déjà fort garnie et regarde avec un regard blasé le train blindé de chez blindé qui lui fait face.
Avec un haussement d'épaule, elle se dit : bon tant pis, j'aurai le prochain.
Or donc ce n'est que 10 minutes plus tard qu'elle peut pénétrer dans la carcasse métallique qui l'emmènera jusqu'à Porte de Clichy et guère plus loin. Il est 9h05 quand la voix du chauffeur résonne pour la troisième fois : "Problème de signalisation, trafic très perturbé, veuillez patienter..." puis il rajoute cette fois-ci : "Nous vous conseillons d'emprunter les correspondances, notamment le bus 54". Ce qui fit pouffer Mathilde et la dame en face d'elle. Il faut savoir que le bus 54 est aussi blindé que le métro et qu'il traverse Clichy ce qui a cette heure-ci est un véritable merdier.
Mathilde se rabat donc sur un chemin à la con, il faut bien l'avouer, car en y réfléchissant, en marchant, elle serait arrivée plus tôt. Elle court donc dans les méandres de la station afin de rejoindre le RER C qui la portera jusqu'à la ligne 3 où elle pourra continuer sa route. Il était à noter bien-entendu qu'elle rata forcément la correspondance du à un affichage merdique très caractéristiques des stations du RER C et à un manque de "pétage de gueule" dans l'escalier menant au quai. Le prochain train se pointe à 9h19 (très à l'heure en plus Oo). Elle le prend et descend à la station suivante pour rejoindre la ligne 3.
Le trajet se passe sans encombre et arrive la correspondance à Opéra entre Ligne 3 et Ligne 7.
Mathilde entend clairement le train arriver. Elle se précipite vitesse maximum (elle peut courir vite parfois :D) et freine brutalement à la vue d'un cordon de contrôleurs. Il n'est pas conseillé de freiner sur ce genre de revêtement d'ailleurs, mais elle effectua la manœuvre sans encombre étant donné qu'elle était en pneu tout terrain. En revanche, elle rata majestueusement son train qui démarrait au moment même où elle atteignit le quai.
Bah quand on peut être en retard jusqu'au bout, faut pas se priver.
C'est donc à 9h55 qu'elle franchit enfin les portes de la CNAV avec un air franchement exaspéré.

Ami du soir bonsoir et à bientôt pour de nouvelles aventures.

** noir et pub **

27/02/2008

la ligne 13 serait-elle maudite??

Une fois n'est pas coutume, ce soir en rentrant : un problème sur la ligne 13.
Et puis là, pas un des moindres.

Comme je sais que vous adorez quand je vous raconte mes mésaventures sur cette ligne, au palmarès flamboyant d'incidents en tout genre, j'ai décidé d'inaugurer par ce billet une nouvelle rubrique intitulée "ligne 13". Je sais, je sais, c'est un nom très recherché. Il y a toute une démarche philosophique derrière, mais .... ça se voit pas ...
Bref ...

Ce soir donc, je prends un bain de foule dans le métro 13. Jusque là rien d'anormal. Je suis dans un état comateux: donc les yeux tentant vainement de rester ouverts, une main agrippée à une barre me permettant de conserver une position verticale (et les gens autour aussi XD - ça a du bon parfois), et les genoux vacillants. C'est donc dans cette position navrante qu'à travers mon casque me diffusant allègrement la voix entêtante de cheveux bleus (comment ça je prends le bâton pour me faire battre, Tif'? :P), j'entends le chauffeur annoncer : "Je vous rappelle que ce train est terminus Porte de Clichy".
Un "Rhooooooo putain, bordel mais c'est pas vrai!!!!" général s'élève. Moi j'en suis à analyser la phrase : "Je vous rappelle ... " Ah bon, il l'avait déjà dit ... pas entendu. ".... terminus Porte de Clichy". Ahhh merde, on est à Porte de Clichy.

Soudain je remarque qu'il y a deux personnes de la sécurité à chaque porte, talkywalky en main. Là je me dis woooo c'est du sérieux. Je descends avec la foule grommelante. Et nous attendons patiemment le prochain train. J'entends quelqu'un dire : "Je crois que la ligne 13 est maudite. C'est pas possible autrement". Pendant ce temps, un homme perd son tempérament, et interpelle brusquement un des vigiles. Je ne retranscrirai pas la conversation ici car je n'ai rien compris de la réponse ^^. Mais j'ai tout de même saisi que le problème se situait au terminus réel.


Un train arrive. Petit moment drôle : la tête des gens qui se trouvent dans la rame. Le genre de tête qui dit : "Mais c'est quoi ce délire, c'est quoi tout ce monde?"
Les gens descendent, nous remontons. Le gars qui perdait un peu son sens froid s'exclame: "Y'a pas moyen, il va jusqu'au bout cette fois." Apparemment il avait effectué 3 fois le petit manège de :"le train s'arrête ici, tout le monde descend et prenez le prochain." Je comprends donc sa "légère" exaspération ^^. Le train est bien plein .... forcément, deux trains en un ça aide pas.

Le train repart: arrêt Marie de Clichy. Très long l'arrêt. Le chauffeur qui s'excuse.
Et dernière ligne droite jusqu'au terminus.

Nous arrivons, il y a de la lumière dans le tunnel. Il y a quelques personnes de la sécurité qui passent sur les voies inoccupées nous jouxtant. Tout le monde descend. Je remarque une foule amassée sur la plate-forme donnant accès aux quais. Y'a des vigiles partout. Et là j'entends un des gars qui dit à une dame : "Bah en fait, y'a une rame qui a déraillé. L'aiguillage est mort. On est en train de réparer, mais en attendant tous les trains arrivant à Asnières repartent à sur Paris sur la même voie. D'où le blocage ..."
En effet, pas évident tout ça.
J'arrive à m'engouffrer dans l'escalier. Et là en haut, y'a un THE cordon de vigiles qui "retient" la foule pour nous permettre de sortir.

Bon on râle souvent contre la ratp, mais il faut reconnaître qu'en cas de pépins, ils ont une sacrée réactivité pour prendre en charge la foule et trouver des solutions. Parce que, je sais pas combien il y avait de personnes mobilisées pour que ça se passe bien sur toute la ligne, mais c'était assez impressionnant.

Allez les gars courage!!! La ligne 13 n'aura pas raison de vous. Peut-être de la santé mentale des voyageurs en revanche XD

Bises à tous.

18/02/2008

Un petit coin de ciel bleu dans le métro 13

Et oui, il y a des jours où on tombe sur des conducteurs de trains qui ont la pêche et qui vous amènent un petit rayon de soleil dans ces tunnels sombres. Ce soir ce fut le cas.
Il est rare que je parle de la ligne que j'emprunte quotidiennement de manière positive, mais là ... exception :D

Je monte à Place de Clichy. Comme à son habitude, le train est blindé. Les visages sont fermés.
Le train démarre et s'engouffre dans le tunnel.

Nous arrivons à La Fourche. L'échange se fait.
Les portes ce referment, le conducteur prend la parole :
- "Je vous rappelle que ce train est à destination de Tahiti."
Nous nous regardons, pouffons. Le train démarre. L'interphone crépite :
- "Nous tiens à préciser que nous ferons une escale à Asnières avant d'atteindre Tahiti."
Nous rions un peu. Mais la plupart des gens ont le sourire (moi compris).
Soudain dans le tunnel.
- "Prochain arrêt: Guy Moquet, je répète prochain arrêt : Guy Moquet."
Tout le monde se regarde. Heuuu, c'est encore un délire où il a pris la mauvaise direction?
Non, c'était bien un délire nous arrivons à Brochant.
Le train repart.
- "Prochain arrêt Bogotá"
Nous commençons à nous amuser.
Mais quel va être son prochain délire?
Le train ralentit : l'interphone est décroché à nouveau, nous tendons l'oreille. Nous entendons comme des bruits de sabots:
- "Et l'arrivée du tiercé : le 5, le 37 et le 63."
Le train repart. Les bruits de sabots reprenne dans le haut-parleur.
Les regards amusés se croisent. On pouffe un peu.

A la station suivante, rien ne se passe. Ahhh dommage ^^

Nous entrons à la station Porte de Clichy, l'interphone est activé encore une fois ... ahhh?
- "Je vous souhaite mesdames et messieurs une très bonne soirée et plein de câlins."

hihihi. Le train repars. Le trajet est calme.
Nous arrivons au terminus. Le train décélère. Le haut parleur chuinte, et ... Jacques Chirac nous dit au-revoir ^^
- "Mes chers compatriotes, je vous souhaite une excellente soirée. Nous sommes arrivés au terminus."
Rambo :
- "Je vous invite à descendre. Au-revoir."

Les gens ont le sourire et sont détendus.

Un peu de fraicheur dans ce monde de brutes ça fait du bien.
Merci, monsieur le chauffeur!!! :D

Bonne soirée à tous.

06/02/2008

boulot ... dodo ... métro ... hein??

Et oui comme auront le constater certains d'entre vous, ces derniers temps je suis FAAAAAAAAATIGUEEE!!!
Les aventures de ce soir dans le métro m'ont permis de dormir un peu plus. Je me demande comment j'ai bien pu faire pour m'endormir d'ailleurs.
Je m'en vais vous conter tout ça ....


Je sors du boulot vers 17h50. Je m'engouffre dans la bouche de métro. J'ai les yeux mi-figure, j'ai envie de dormir sévère. Je remarque tout de même l'écran d'information JAUNE qui dit ceci:
"Accident grave de personne à La Chapelle, le trafic est interrompu sur la ligne 2 dans les deux sens sur plusieurs stations" (je ne me souviens plus lesquelles lol)
Bon alors voici la traduction : Quelqu'un a sauté ou est tombé sur la voie et s'est fait aplatir. Donc y a comme qui dirai un léger bordel sur la voie.

[parenthèse] Attendez que je vous explique succinctement mon trajet pour rentrer chez moi.
Métro 7 : Crimée - Stalingrade
Métro 2 : Stalingrade - Place de Clichy
Métro 13 : Place de Clichy - Asnières
Vous allez comprendre pourquoi cela a son importance, après.
[fin parenthèse]

Ayant encore une partie de cerveau, je me dis, il faut que j'évite la ligne 2 pour rentrer. Très bien faisons :
Métro 7 : Crimée - Chaussée d'Antin
Marchons pour prendre la correspondance à St Lazarre
Métro 13 : St Lazarre - Asnières

Je me détends, je m'endors contre ma barre. Quand soudainement à peine après avoir quitté la station Louis Blanc, le chauffeur nous annonce de sa plus belle voix : "Je m'arrête à la prochaine station et je fais demi-tour. Tout le monde descend! Le train qui suit vous prendra en charge."

Bon, on descend donc à la station suivante : Château Landon. Une voix dans le haut-parleur nous informe: "Une personne est malade en gare de Chaussée d'Antin. Le trafic est perturbé dans toutes les directions."
Moi en mon fort intérieur :"Mais pourquoi tant de haine?"
Bon je change à nouveau mon trajet:
Métro 7 : Château Landon - Gare de l'Est
Métro 4 : Gare de L'Est - Gare Montparnasse
Métro 13 : Gare Montparnasse - Asnières

Alors là, j'ai fait quasi de la narcolepsie. Je me suis trouvée une place assise et je me suis endormie quasiment instantanément. Après, alors que j'étais plus qu'à quelques stations de Montparnasse, j'ai pas arrêté de me réveiller et de m'endormir en une seconde. La bonne femme en face de moi me regardait bizarrement. Bah on est fatigué où on l'est pas quoi lool.
Finalement j'ai bien pris ma correspondance, sans rater l'arrêt.
Et j'ai fait rebelotte dans le métro 13.
Mais j'étais pas très réveillée et mes lunettes étaient sales parce que je me suis endormie la tête avachie dans mon bras sans les avoir retirer auparavant.
Donc j'ai entrepris de les nettoyer avant d'arriver à l'air libre. Et bien entendu comme je suis myope comme une taupe et que je fonctionnais déjà au radar, je me suis mangée la porte automatique en sortant. Vous savez ces portes à battant ignobles qui vous donne l'impression qu'elles vont se refermer sur vous au moment où vous passez. Bah là ce fut le cas. Il a fallu quelques petites manœuvres que le type derrière moi avait du mal à comprendre semblait-il pour redéclencher l'ouverture. Il tenait absolument à pousser la porte et donc à m'écraser contre, alors que le capteur était à un pas derrière lui lol.
Je lui ai calmement dit: "Reculez monsieur ... encore ... et voilà." lol

Bon je suis dans le coaltar mais mon autre moi-même prend le relais donc je m'en sors pas mal au final. :P
Pour finir il m'a fallu 1h10 pour rentrer chez moi contre 35 min d'habitude lol.

Bon allez les amis. Je sens que je ne vais pas tarder à rejoindre les bras de Morphée.

Bises à tous

19/12/2007

Le métro 13, une joie sans cesse renouvelée

Ce matin ... un lapin a tué un chasseur ... c'était un lapin qui ...
Bon bon j'arrête avant que vous ne soyez pris de spasmes.
Trop de Chantal Goya nuit gravement à la santé...

Ce matin donc, j'ai pris mon charmant métro 13 en direction de place de Clichy.
Ça caillait sévère, alors je me suis dit: chouette je vais retrouver la chaleur étouffante de mon métro favori.
Et bingo, ça n'a pas loupé.
Un monde sur le quai comme c'est pas permis. Je me faufile rapidement jusque proche du bord lol: ce qui veut dire derrière deux rangées de gens. Pouvais pas mieux faire.

Le train arrive en retard et je rentre ou plutôt on me rentre dans le train. Je me cale adossé à la cabine du chauffeur. Et là retentit le doux : "doung doung doung" qui présage d'un problème qui va faire chier tout le monde.
Re-gagné!! (Faut que je joue au loto moi)
Problème sur la ligne 13, trafic perturbé. Quel chance!!! m'exclamai-je intérieurement.

Nous partons finalement avec environ 10 minutes de retard. Le train va ... comment dire ? ... avec une vélocité fortement réduite. Enfin en tout cas, il se déplace dans le bon sens. C'est déjà une bonne nouvelle. La station suivante apporte son lot de personnes désespérées qui veulent coute que coute aller au boulot à l'heure. Ce que je peux comprendre. Mais parfois la raison doit prendre le dessus. Quand il n'y a plus de place, il n'y a plus de place.

J'ai pu toucher du doigt à la fois la vie de la sardine à l'huile en boite et celle du décalcomanie. Je me souviens le seul geste salvateur, qui m'a valu d'avoir la vie sauve. J'ai eu juste assez d'espace pendant quelques seconde pour lever un bras et empêcher un écrasement facial. Je suis restée avec le bras relevée pendant tout le trajet, poussant dans l'autre sens la personne devant moi afin de pouvoir prendre une bouffée d'air de temps en temps.

Arrivé à la fourche, nous sommes restés dans le train à quai, dans la position du congloméras de déchèterie compressé, pendant 10 bonnes minutes.
J'ai entendu une exclamation du chauffeur derrière moi: "Je la sens pas la prochaine station".
Place de Clichy!!!!! La moitié du train descend et à peu près la même quantité remonte, le tout en un temps record de 30 secondes. Donc il y'a comme qui dirait, une légère précipitation et une collision quasi inévitable entre les protagonistes à quai et ceux enfournés dans la rame.

Bref, un matin de plus dans le monde merveilleux de la ligne 13.

Bises à tous.

20/11/2007

Un petit tour de manège à sensations molles ...

Parlons un petit peu de la joie des transports en commun en cette période troublée.
Replaçons tout à bord le contexte dans lequel l'aventure palpitante que je vais vous conter s'est déroulée.

Mes parents vivent à Jouy le Moutier: ville qui est à 15 minutes en voiture de Cergy dans le Val d'Oise (ceux qui connaissent replaceront sans problème, sinon google est votre ami :D). Bref pour quitter cette charmante ville et aller sur Paris il faut emprunter le fameux RER A. De mon côté j'habite à Asnières sur Seine, et pour rejoindre mon lieu de travail je dois prendre la célèbrissime ligne 13.
Dimanche soir alors que j'étais chez mes parents à Jouy, je vois sur le site de la ratp qu'il a un bus en service qui relie chez moi au lieu de travail commun de ma mère et moi-même. Tout de suite, je propose à ma mère de l'héberger pour la nuit, comme ça elle pourrait aller au travail avec plus de facilité au moins pour le lundi (elle a pas mal de déplacements et pas forcément qu'à Paris).
Ni une ni deux mon père nous ramène chez moi en voiture et ma mère reste avec moi.

Lundi matin:
Nous prenons le bus à la gare d'Asnières. Nous sommes toute fière d'avoir réussi à monter dedans et nous partons séant dans la circulation Asnièro-clichienne en direction de Paris. Le trajet se déroule plutôt bien, sauf à un moment où nous sommes rester 10 minutes à une station parce qu'on était en surcharge et que le bus ne pouvait plus fermer les portes. Nous arrivons au bout de 40 minutes à Place de Clichy où j'apprends avec stupeur que c'est le terminus. Les gens dans le bus me dise que bah oui c'est comme ça depuis la semaine dernière ...
Moi: enfer et damnation il nous reste tout le 18 ème arrondissement et la moitié du 19ème pour arriver au boulot. Mais nous avons eu de la chance en attrapant un métro 2 qui nous a permis de garder un horaire potable.

Lundi soir:
Ma mère était très chargée (dossiers emportés pour le lendemain où elle devait se rendre à Cergy). Nous refaisons le chemin à l'envers - métro 2 jusqu'à Place de Clichy et prise d'un bus en direction d'Asnières. Je précise que nous sommes parties du boulot à 17h05-17h10 et que nous sommes entrées dans le bus vers 17h30-17h40. Vous me croirez ou non nous sommes arrivés à Asnières à 20h40. Nous avons mis 2h10 pour parcourir la distance entre Place de Clichy et Porte de Clichy, soit environ 2km. Ce qui nous fait une belle moyenne de moins d'1km/h.
Nous aurions pu faire le chemin à pieds, nous aurions du comme beaucoup l'on fait ... Mais vu comme ma mère était chargée nous avons préféré rester dans le bus. En tout cas, bien que l'ambiance était un peu tendue dans le bus, les gens discutaient, riaient ensemble, essayaient de se décontracter pour oublier la promiscuité et le fait qu'on avançait entre 50 cm et 5 m toutes les 5 minutes.
Le meilleurs moment vu la pause pipi du chauffeur. On était bloqué dans le bouchon quand on a entendu quelqu'un s'exclamer à l'avant du bus: Hey!!! Mais il va où comme ça lui?
La femme devant moi nous explique que le chauffeur est parti en courant et déclare avec beaucoup d'humour: "Y'a-t-il un pilote dans le bus" (cf le film culte "Y'a-t-il un pilote dans l'avion" - pour ceux qui n'avait pas saisi l'allusion XD). Deux petites minutes plus tard (il est franchement super rapide), il revient en courant et dit: "Oh la vache, j'en pouvais plus". Crise de rire à l'avant du bus.
En tout cas, je tire mon chapeau à ce chauffeur de bus qui a des nerfs en béton armés :D
Mémorable ce trajet en bus. Mais je ne recommencerais pas lol
Aujourd'hui bien qu'il pleuve je vais prendre mon vélo. Et d'ailleurs je ne vais pas tarder à y aller :D

Bonne journée à tous
(bientôt vous saurez tout sur la vie des nems et des plats Pirex)

31/10/2007

le petit "train-train" quotidien

Youpi! Une annonce de grève à la SNCF. Elle semble plus sérieuse que la première: reconductible toutes les 24-36h. La RATP est en cours de discussion. Je pense qu'elle suivra également le mouvement.
Bref tout ça, pour dire que je suis heureuse d'avoir investi dans un vélo la semaine dernière. Pour ceux qui connaissent la ligne de métro 13 du petit métropolitain parisien, ils auront le net souvenir d'une proximité humaine abondante: bref elle est quasiment toujours blindée de chez blindée. C'est à dire: vous tenez debout par compression. Alors en temps de grève, elle devient parfaitement impraticable. C'est pourquoi, à l'annonce de cette future grève, je me sens le cœur plus léger.

Pour la petit anecdote, le dernier jour de la grève précédente, il m'a fallu rentrer chez moi à pied. Un arrondissement et demi, plus Clichy et enfin Asnières (environ 8 km). Ça n'a pas l'air d'être beaucoup comme ça, mais si on prend la vitesse d'un piéton en marche qui est de 5km/h en moyenne, ça nous donne un peu plus d'une heure et demi de marche. C'est pas loin mais c'est long :D! Enfin, je peux vous dire que le soir même, il n'a pas fallu me bercer pour me coucher.

Bon, moi je n'ai pas trop à me plaindre car maintenant j'habite aux alentours de Paris, donc un bon coup de vélo le matin et le soir, ça ne me dérange pas. J'ai même réservé ma place de vélo au boulot héhé. Maintenant reste le désagrément de la conduite à Paris (autre histoire que vous aurez lu précédemment ^^).

Salut, à tous, et bon courage à ceux qui en auront besoin.