15/02/2016

Crazy Mario

S'il est un sujet dont je parle rarement sur mon blog, c'est bien de jeu vidéo. Pourtant ceux qui me connaissent savent que j'aime beaucoup les jeux vidéo. Si je n'en parle que très rarement c'est que je sais que peu d'entre vous sont intéressés et donc je me restreins. Cependant même si je ne joue que par période, je joue tout de même copieusement.
Même si je sais que ça n'intéressera pas grand monde, je souhaite partager un divertissement qui me tient à cœur. Je vais utiliser un vocabulaire assez technique j'en ai bien peur, mais je vais tenter de rendre ça accessible par le plus grand nombre. La majorité des termes est compréhensible par simple traduction, cependant ce que ça représente dans un jeu vidéo peut être un peu abstrait. C'est parti!

Aujourd'hui, je vais aborder un sujet de niche : le speed run et le super play. Kezako ke ceci?
En traduction instantanée, on obtient : la course rapide et le super jeu. Le speed run, c'est simplement terminer un jeu le plus vite possible, et le super play, c'est montrer ce qu'il est possible de faire dans un jeu en le poussant parfois dans ces retranchements ou  parfois juste du bon jeu. Ces deux disciplines (oui, c'est considéré comme un sport :-)) permettent de mettre en lumière du gameplay émergent : c'est à dire une manière de jouer qui n'était pas prévue à la base dans le jeu. Cela donne des choses tantôt absurdes, tantôt impressionnantes et souvent très drôles. Pendant plus de 4 ans, j'ai suivi une émission dédiée à cela sur le net. J'ai été attirée par le sujet parce les chroniqueurs, en montrant des speedruns, expliquaient des choses liées à la programmation des jeux.

Venons-en au titre de mon billet : Crazy Mario. Je veux bien évidemment parler de Mario Bros, le plombier moustachu qui fait des bons. Cette licence comprend de très nombreux jeux. Le principe du jeu de base est très simple : on marche, on nage, on court et on saute. Il faut finir le niveau dans un temps limité. Sur le chemin, on peut prendre des bonus qui nous rendent invulnérable pendant un temps donné, ou encore tirer des boules de feu. Les niveaux sont remplis de trous, de créatures et de projectiles qui sont autant de bâtons dans les roues à notre progression. Les mécaniques de jeu sont apprises par étapes et la difficulté augmente progressivement.
Au fil du temps et des licences les ennemis, les personnages et les bonus se sont diversifiés offrant au joueur de nouvelles mécaniques de jeu.
Pourquoi Crazy me demanderez-vous? Parce qu'il existe une (des) version(s) de Mario éditée(s) par des joueurs qui trouvaient que le jeu de base n'était pas assez difficile.
Normalement, dans un Mario, ce qui nous fait perdre le plus souvent est un projectile ou un ennemi qu'on a pas pu éviter ou encore de glisser dans un trou. Dans cette version, le jeu a été fait pour que tout devienne un piège. Le décors nous en veut :D. Et franchement, seuls des superplayers (super joueurs :D) peuvent le finir. Pour des joueurs occasionnels, le challenge est juste décourageant! Cette version du jeu a été faite par un japonnais (forcément XD) et se nomme Super Kaizo Mario World. Kaizo signifiant "reconstruit".

La vidéo suivante est une vidéo issue d'un let's play (vidéo montrant quelqu'un qui joue) de Protonjon (ça c'est le joueur ^^). A l'accent, je dirai qu'il est américain. Je dirai sans trop d'hésitation que le gars est un superplayer, en tout cas, c'est quelqu'un qui maîtrise le jeu. Il fait une partie à l'aveugle, c'est à dire qu'il découvre le jeu qu'il nous montre. Ce que j'aime dans cette vidéo, c'est que le degrés de puputerie le fait halluciner.

Échelle de puputerie par le Joueur du Grenier ^^


Un point commun que j'ai constaté chez les speedruners ou superplayers, c'est qu'en général ce sont des gens plutôt calmes. Il faut des nerfs d'acier pour jouer comme ils le font, mais là le Protonjon explose ^^. Attendez-vous à un petit paquet de F-word surtout à la fin.
Il joue sur un émulateur ce qui lui permet de sauvegarder à n'importe quel moment (vous verrez state 0 saved/loaded à l'écran quand il le fait) et de revenir en arrière. Il l'utilise beaucoup au début (ce qui n'est pas très intéressant à voir) parce qu'il se plante en boucle. Il faut dire qu'il a déjà les nerfs qui brillent, mais après c'est plus fluide. Personnellement, j'adore la puputerie finale de ce niveau :).



Sur ces bonnes paroles et les cris de désespoirs du joueur (XD), je vous laisse.
Attendez-vous à d'autres billets jeux vidéo (désolée pour ceux qui n'aime pas :D). Quoiqu'il en soit, j'espère que mes explications étaient claires.

Bisous sur toutes les joues!
LaThilde

3 commentaires:

Môman a dit…

Ta vieille mère est perplexe, mais ton commentaire est tellement enthousiaste que je ne peux que louer ce que tu as dit.
Même si au fond, j'avoue bien humblement n'avoir pas tout saisi, tu t'en doutais.
bisous

thilde a dit…

Je m'en doutais un peu vi ^^
Mais merci pour le commentaire!
Bisous

Tif' a dit…

J'adore l'échelle de difficulté ! XD